Présidence de la réunion : Secrétaire Général Académique
Représentant.es des personnels : 4 FSU-CGT, 2 UNSA, 1 FO

Déclarations liminaires de la FSU/CGT (en fin d’article)

Dans sa déclaration liminaire, la FSU/CGT a mis en avant les impacts sur la santé des personnels de la situation actuelle qui oblige à des réorganisations constantes de l’activité, qu’il s’agisse du confinement ou du dé-confinement, le tout, dans des délais resserrés et dans un contexte particulièrement anxiogène. Au-delà des risques liés au COVID-19, le stress, l’épuisement professionnel, le confinement prolongé, constituent autant d’atteintes à la santé, au sens physique, psychologique et social de ce terme, dont les effets risquent de se faire ressentir bien au-delà de la période actuelle.

La FSU/CGT a souligné combien le silence actuel concernant l’évolution de l’accueil dans les écoles et les collèges, la réouverture des lycées, les examens, la préparation de la rentrée de septembre, contribuait à cette inquiétude générale, préjudiciable à la santé.

Eléments de réponses du Secrétaire Général concernant :

Les risques psycho-sociaux dans l’Education Nationale

– Le Rectorat reconnait que le stress et la dimension des RPS prend de l’ampleur, qu’elle a été reléguée à l’arrière-plan dans le moment où il s’agissait de répondre d’abord au risque biologique. Elle constitue maintenant la principale préoccupation du Rectorat qui réfléchit à des modalités d’accompagnement (individuel, collectif).

Les examens

– Reconnaissance de l’absence de publication et de calendrier sur ce sujet comme étant un facteur stress pour l’ensemble des publics concernés. Communication prévue à la fin de la semaine par le Ministre, laquelle devrait débloquer la situation

Le retour des 4e et 3e dans les collèges et la réouverture des Lycées

– L’Académie reste dans l’attente des déclarations du ministre. Depuis le 28 avril le 2 juin est dans la ligne de mire. Les Chefs d’établissement sont mobilisés, anticipent la reprise, mais il n’y a pas de contraintes en termes d’objectifs chiffrés. La reprise se fera en tenant compte de multiples paramètres, variables d’un établissement à un autre (transports, internat, etc.).

La préparation de rentrée

– Concernant les opérations de gestion des personnels (mutations), les dates de fermeture du serveur n’ont pas été modifiées car le calendrier des opérations est tendu et sera respecté afin de donner les informations au plus tôt. L’objectif est que les personnels sachent ce qu’il en est pour eux (mutations, temps partiels) avant le 4 juillet, de façon à réduire l’inquiétude et à ce qu’ils puissent profiter pleinement de leurs vacances.
– Concernant la rentrée de septembre, le Rectorat partage les inquiétudes des personnels : attente des déclarations du Ministère de l’Education Nationale pour la préparer et savoir si elle se fera dans les mêmes conditions avec maintien d’un protocole sanitaire strict. Pour l’instant, le Rectorat ne dispose pas d’informations sur ces éléments.

Les vacances « apprenantes »

– Ces dernières ne concernent que les élèves et non pas les enseignants. Elles impliqueront des organismes extérieurs à l’éducation nationale. Des personnels « volontaires » pourront y participer mais il n’y aura pas d’injonction.

Les 2S2C

– Le SNEP-FSU rappelle les propos de Mme la Rectrice lors du dernier CHSCTA indiquant que ce dispositif était transitoire. Les écoles étant limitées dans leur capacité d’accueil du fait des conditions sanitaires, les 2S2C apparaissent, du point de vue de l’administration, comme une solution possible pour augmenter les capacités d’accueil des élèves. La FSU/CGT rappelle l’intention du Ministre de pérenniser le dispositif en Septembre. La crainte est celle d’une externalisation ayant pour effet de mettre un terme à l’EPS dans le cadre scolaire, tout comme les Arts plastiques, l’Education musicale et dans une certaine mesure la gestion des CDI et de toutes les activités et projets culturels développés dans les établissements. La FSU a dénoncé l’impact psychologique sur les collègues EPS et des autres disciplines, pour qui les annonces de pérennisation des 2S2C à la rentrée comme dispositif d’avenir pour l’Ecole de demain, est une véritable remise en cause de leur professionnalité, de leur utilité sociale et une négation de la contribution de l’EPS aux parcours scolaires des élèves et à leur réussite. Car il ne s’agit pas d’un dispositif périscolaire puisqu’il se déploie sur temps scolaire et rentre en concurrence avec l’Education nationale, ne serait-ce que par la mise à disposition des locaux, au détriment des créneaux réservés à l’EPS sur des installations sportives déjà saturées.
– Le Secrétaire Général reconnaît en effet qu’il ne s’agit pas d’activités périscolaires à proprement parler, et que le contenu n’a rien à voir avec ce qui est fait dans l’E.N. Il reste vigilant aux mises en œuvre afin d’éviter les mécanismes de concurrence, toutes les disciplines ayant leur utilité scolaire.

Quelques données chiffrées :

– Point sur la situation académique
1er degré : 95,5 % d’écoles ouvertes
65% des enseignants travaillent en présentiels
7% des enseignants bénéficient d’Autorisation Spéciales d’Absences (personnes vulnérables, garde d’enfants)
24,6% d’élèves accueillis (26% maximum)
Collège : 99,7 % des collèges sont ouverts
42% des enseignants travaillent en présentiel
24% des élèves sur les niveaux 6éme et 5éme sont présents

– 73 tests ont été réalisés depuis le 11 Mai (13 positifs, 60 négatifs)
– Tous les signalements (RSST) sont suivis afin d’apporter rapidement des réponses. 252 faits signalés dans l’académie (223 1er degré, 29 2nd degré)