Etaient présent-es : Mme Robert (Rectrice), M. Vial (SGA -secrétaire général adjoint), Mme Duport (SGA adjoint Moyens), Mme. Depardieu (SGA adjoint DRH), IA-Dasen (Représentante de Mme Hebrard 16, Mme Baillou 17, M. Leclerc 79, M. Claverie 86), Mme Pionnier (chef de service DOSES), M. Linier, Mme Ayel-Corbineau (DAFPEN), M. Doreau (DPE), Mme Du Rosel (SAJ), 6 FSU / CGT Educ’Action – 4 Unsa – 1 Fo – 1 Snalc

Ce CTA se tenait en mixte présentiel (titulaires) / distanciel (suppléant-es)

Déclaration liminaire de la FSU/CGT Educ’Action

Retrouvez notre déclaration liminaire complète à la fin de ce compte rendu.

La FSU/CGT Educ’Action a porté la colère des personnels de l’Education Nationale en bilan de cette fin d’année :

  • face aux discours erratiques, mensongers, lénifiants et/ou injonctifs du ministère ou du rectorat que les personnels ont subi toute l’année
  • face aux conclusions du “Grenelle” qui n’apportent quasi aucune réponse aux attentes des personnels qu’elles soient financières ou sur les nécessaires évolutions de nos métiers.
  • face à la gestion des personnels (mobilité, carrières) qui se dégrade et qui nécessiterait le retour du paritarisme
  • face aux moyens nécessaires pour effectuer la rentrée et qui ne sont pas présents
  • face aux conditions actuelles de passation des examens, sans tenir compte des remontées du terrain portées par la FSU/CGT Educ’Action sur les adaptations nécessaires

En réponse, la rectrice a voulu mettre en avant des évolutions positives cette année: elle indique avoir une approche nuancée de l’évaluation de la situation et souhaite que cette démarche soit commune avec les organisations syndicales et qu’elles mettent plus en avant la défense de l’intérêt des élèves. La FSU/CGT Educ’Action a dénoncé ces propos en rappelant que l’intérêt des élèves, nous le faisons vivre chaque jour sur le terrain et que nos revendications étaient construites face au constat de la réalité. La rectrice indique se déplacer dans les établissements scolaires et y entendre des choses“lumineuses” et moins alarmantes que ce qu’elle entend dans les instances académiques où l’ensemble des organisations syndicales pointent les dysfonctionnements. Elle a souhaité mettre en avant :

  • une revalorisation “historique” de 400 millions – la FSU/CGT Educ’Action est évidemment en opposition avec ce constat : 1) cette revalorisation n’a rien d’historique et a déjà été bien plus supérieure lors de gouvernements précédents comme l’a démontré M. Lelièvre (lien) 2) cette revalorisation de 20 à 85€ ne touchera qu’une minorité d’enseignant-es.
  • le maintien d’un enseignement en présentiel parmi les plus élevés parmi les pays de l’OCDE
  • le maintien d’un examen final comme le bac qui permet aux élèves de s’y confronter, la mise en oeuvre d’harmonisations et de bienveillance
  • la qualité de vie au travail avec une feuille de route incitative et responsabilisante
  • le développement des internats d’excellence, cordées de la réussite
    concernant le mouvement du 2nd degré, elle indique que si les syndicats portent des discours alarmistes, l’administration voit qu’il y a des marges de progrès.

Feuille de route RH

Plan de requalification des personnels administratifs

Un plan de requalification qui va durer jusqu’en 2026 :

  • de postes de catégorie C en B
  • de postes de catégorie B en A

Cette année, le plan s’est mis en place tardivement; aussi seule la requalification des postes catégorie C en B est entamée. Cela concerne 19 postes (9 dans les services académiques et 10 en établissements) et se traduit par une augmentation du recrutement de catégorie B et une diminution du recrutement de catégorie C. Un équilibre a été recherché entre postes en établissements et postes dans les services académiques déconcentrés. En EPLE, la requalification a touché les établissements de 4ième catégorie.

La FSU/CGT Educ’Action a salué la qualité des échanges lors des groupes de travail.

La FSU/CGT Educ’Action regrette cependant que la requalification concerne uniquement les postes vacants et que les collègues en poste ne seront donc pas concerné-es. C’est une injustice vécue par ces personnels. La FSU/CGT Educ’Action regrette que certains postes dans des catégories d’établissements, notamment dans les EPLE 2ème catégorie, n’aient pas pu être étudiés.

Le SG indique que la suite du plan de requalification sera travaillée dès le mois d’octobre 2021 et pourra prendre en compte des établissements de catégorie 2 en fonction de la nature des postes et des critères qui sont les leurs. Des requalifications sont envisagées aussi au rectorat sur les postes qui concerne la RH en particulier. Un CTA spécifique se tiendra à ce sujet.

Vote :

  • Pour : 3 Unsa, 1 Snalc
  • Contre : 0
  • Abstention : 5 FSU/CGT Educ’Action, 1 Fo

Orientations du Plan Académique de Formation (PAF) 2021

Cette présentation du nouveau PAF avait déjà été effectuée au Conseil académique de la Formation du 1er juin : retrouvez le compte rendu sur ce lien .
Les 4 axes (3 nationaux et 1 académique) sont :

  1. se situer dans le système éducatif
  2. se former et adapter ses pratiques professionnelles
  3. être accompagnée dans son évolution professionnelle et valoriser ses compétences
  4. développer le vivier de personnels ressources et formateurs

Les 4 thématiques prioritaires 2021 sont :

  1. Ambition scolaire et égalité des chances
  2. Accompagnement des ressources humaines
  3. Valeurs de la république
  4. Usages du numérique

Plein de “jolis” mots ont été prononcés lors de cette présentation, avec le vocabulaire du new management en plus : offre la meilleure possible, offre cohérente, adaptée, mutualisée, mieux articulée, fiabilisation des données, lisibilité de l’offre, offre dynamique, agilité dans la réalisation, offre articulée avec la feuille de route RH, offre à 360 degrès, continuum de formation, formation en présentiel, développement des formations d’initiatives locales, transversabilité, formations diplômantes…

Et plein de portes ouvertes enfoncées : pour la formation sur de nouveaux logiciels, il faut du temps de manipulation; il faut une formation au télétravail; se former prend du temps ce qui semble n’être pensé que pour la formation de formateurs; il faut accompagner à enseigner à distance ce qui n’est toujours réfléchi qu’à travers la formation de formateurs…

La FSU/CGT Educ’Action est intervenue sur la formation 1er degré pour dénoncer son absence faute de remplaçant-es. De plus, la FSU/CGT Educ’Action a dénoncé les modalités d’organisation des 18h sur le temps hors classe (soirée ou mercredi après-midi).
La FSU/CGT Educ’Action a dénoncé les différences entre les attentes des personnels du terrain et les formations proposées par l’académie en citant comme exemple, le plan de formation sur le grand oral de cette année.
La FSU/CGT Educ’Action a fait remonter les attentes disciplinaires des enseignant-es qui ne sont pas entendues.

Evolution de l’offre de formation

Ouverture de l’option “français et culture antique”

Pour notre académie, 5 établissements ont été retenus pour expérimenter ce nouvel enseignement facultatif. En groupe de travail, suite aux questions de la FSU/CGT Educ’Action, il avait été précisé que seulement 8 établissements avaient été contactés, ceux qui avaient déjà un accompagnement pour le latin. Le choix s’est tourné vers de petits établissements de la ruralité.
La FSU/CGT Educ’Action a regretté le manque d’ambition pour le déploiement de cette expérimentation et le choix fait de ne pas consulter l’ensemble des établissements. La FSU/CGT Educ’Action a dénoncé le chantage qui a été exercé sur les établissements qui ont refusé cette expérimentation et perdent les 2h de latin qui leur étaient accordées jusque là.

La rectrice indique à cette occasion qu’elle a demandé à M Himy IA IPR de lettres de mener une analyse de la situation des langues anciennes dans l’académie, y compris des spécialités LCA. L’expérimentation fait partie des éléments de l’analyse.
La FSU et la CGT Educ ‘action réitèrent leur demande d’une cartographie précise des options et spécialités ouvertes dans tous les établissements de notre académie.
Le SG répond qu’un GT extraordinaire est prévu sur cette question , qu’une analyse a été menée qui vise à une équité sur les territoires et à éviter les ruptures de parcours pour l’élève.
16
CLG ALFRED DE VIGNY BLANZAC PORCHERESSE
CLG LE PETIT MAIRAT MONTEMBOEUF
CLG ALBERT MICHENEAU VILLEFAGNAN
17
CLG L’OUCHE DES CARMES AULNAY
86
CLG ISAAC DE RAZILLY ST JEAN DE SAUVES

Vote :

  • Pour : 3 Unsa
  • Contre : 1 Fo, 1 Snalc
  • Abstention : 5 FSU/CGT Educ’Action

Ouvertures de sections d’excellence sportive et d’unités facultatives secteur sportif

Sections d’excellence sportive

Ces sections d’excellence sportive sont une transformation de sections existantes au regard de certains critères. L’administration indique que parmi les critères du cahier des charges, il peut y avoir un poste SPEA ( des postes spécifiques académiques recrutés sur profil.)
La FSU/CGT Educ’Action a bien rappelé son opposition à la spécification des postes qui ne devait pas avoir lieu à partir du moment où les collègues en responsabilité sont uniquement en charge de la coordination.
L’administration indique que la mise en place de SPEA n’est pas automatique et qu’elle supposerait un projet plus global que l’existence d’une section sportive d’excellence.
16

LGT MARGUERITE DE VALOIS ANGOULEME : FOOTBALL FÉMiNIN
CLG JEAN GUITON LAGORD : RUGBY
CLG GEORGES TEXIER SAINT JEAN D’ANGELY : WATERPOLO
LGT JEAN DAUTET LA ROCHELLE : RUGBY FEMININ
LGT LOUIS AUDOUIN DUBREUIL SAINT JEAN D’ANGELY : WATERPOLO

79
LGT PAUL GUERIN NIORT : RUGBY
LGT LA VENISE VERTE NIORT : VOLLEY-BALL
86
LGT LE BOIS D’AMOUR POITIERS : HANDBALL
LGT CAMILLE GUERIN POITIERS : NATATION

Vote :

  • Pour : 3 Unsa
  • Contre : 0
  • Abstention : 5 FSU/CGT Educ’Action, 1 Fo, 1 Snalc

Unité facultative secteur sportif en baccalauréat professionnel

Ces unités seront mises en œuvre à la rentrée 2021 en 1ère puis déployées en terminale en 2022.
Ces formations retenues doivent permettre aux élèves de valider, en parallèle du bac professionnel, des unités du BPJEPS. 6 semaines de formation en milieu professionnel en structure sportive sont prévues.
La FSU/CGT Educ’Action a demandé des assurances sur le fait que la partie professionnelle ne soit pas tronquée.
17
LP BLAISE PASCAL SAINT JEAN D ANGELY : METIERS DE LA SECURITE
LP GILLES JAMAIN ROCHEFORT : METIERS DU COMMERCE OU DE LA VENTE
79
LP LES GRIPPEAUX PARTHENAY : ANIMATION ENFANCE ET PERSONNES AGEES
86
LP LE DOLMEN POITIERS : METIERS DE L’ACCUEIL

Vote :

  • Pour : 3 Unsa, 1 Snalc
  • Contre : 0
  • Abstention : 5 FSU/CGT Educ’Action, 1 Fo

 

Classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) et parcours préparatoire au professorat des écoles (PPPE)

Attention: ces mesures concernent la rentrée 2022. Elles n’appellent pas de vote du CTA.

CPGE

La rectrice indique qu’elle souhaite conforter le pôle CPGE sur Poitiers: elle évoque le fait que notre solde est négatif dans l’académie en matière d’orientation en CPGE, que nous sommes deux points au dessous de la moyenne nationale, que des places restent vacantes au lycée Guérin et que par ailleurs, la NSI doit pouvoir trouver un débouché d’excellence.
Elle souhaite que des cordées de la réussite se mettent en place.
Elle précise que la perspective d’une classe mixte MPSI/MP2I, un temps évoquée, n’est pas retenue parce qu’elle empêcherait la lisibilité du parcours, que la création d’une classe supplémentaire n’est pas envisageable au vu du vivier actuel d’élèves qui se destinent aux CPGE. Elle souhaite que des partenariats avec des établissements de nouent.
Elle indique que les écoles d’ingénieurs vont changer leur recrutement en accordant davantage de places aux MP2I comme elles l’ont fait déjà avec les TSI.
A nos remarques sur la ressource humaine pour enseigner l’informatique, elle nous répond que l’inspection générale a été saisie de cette question et que d’ailleurs l’agrégation d’informatique a été créée; on peut donc espérer que cette question soit prochainement résolue.
MP2I
transformation d’une des 2 classes de MPSI du lycée Camille Guérin de Poitiers en MP2I

La FSU/CGT Educ’Action a rappelé que le rectorat a déjà fermé 8 CPGE au cours de ces dernières années.
La FSU/CGT Educ’Action indique que ce choix va nécessairement déséquilibrer la structure du lycée Camille Guérin, que des élèves- très nombreux à demander la MPSI- se verront empêchés de mener leur parcours par restriction des possibilités.
La FSU/CGT Educ’Action s’est inquiétée du vivier d’élèves NSI dans l’académie pour alimenter ce MP2I ( 383 élèves ont suivi cette Spé en Première en 2019; 208 la poursuivent à la rentrée 2020 sur Poitiers), s’est inquiétée encore de l’impact postes enseignants d’une telle mesure .

Il nous est répondu que l’impact se chiffre en quelques heures de sciences physiques en moins.

ECG
transfert de la classe ECG du lycée Camille Guérin au lycée Aliénor d’Aquitaine de Poitiers pour proposer les 4 options sur le même site.

La FSU et la CGT Educ’action ont demandé quel serait l’impact sur les postes; il est répondu qu’il ne devrait pas y avoir d’impact, les postes étant transférés.

PPPE :
Les PPPE (Parcours préparatoires au professorat des écoles) sont des parcours de licence dispensés en alternance entre le lycée et l’université, avec une professionnalisation et une “universitarisation” progressives. Au bout de 3 ans, l’objectif visé est de faire la passerelle vers le master MEEF.

  • ouverture d’une classe au lycée Camille Guérin en partenariat avec l’Université de Poitiers – La rectrice indique qu’elle aurait voulu une mise en place dès 2021, mais elle indique qu’avec les élections retardées sur l’Université de Poitiers, cela n’avait pas pu être mis en place. Elle indique que la licence universitaire rattachée à ce PPPE n’est pas encore définie.

La FSU/CGT Educ’Action a questionné sur les moyens, l’organisation, la complémentarité des enseignements…
L’administration a indiqué que la maquette n’était pas encore arrêtée, que le travail avec l’université était encore en cours, que le travail était juste lancé … Les enseignant-es seront celles et ceux du CPGE et du 2nd degré pour la partie lycée. Pour la capacité d’accueil ( une trentaine d’étudiants sans doute), cela dépendra de la construction des maquettes et la compatibilité des emplois du temps avec l’université. Des moyens seront accordés à l’université et à l’établissement.

Pour la FSU/CGT Educ’Action, le dispositif du Parcours Préparatoire au Professorat des Écoles (PPPE) ne peut pas prétendre répondre aux défis d’attractivité ni de pré recrutement pour les PE. Ce dispositif n’est pas accompagné de mesures de financement des études et n’offre pas un cadre sécurisant pour obtenir le diplôme et réussir le concours. De plus ce dispositif soulève de nombreux problèmes tant du point de vue des contenus disciplinaires, que du décrochage entre la formation des enseignant·es du 1er et du 2nd degrés. Enfin ce parcours comporte un risque de désuniversitarisation de la formation des professeur-es des écoles, notamment en confiant une part conséquente de leurs enseignements à des professeur·es du 2nd degré non formés à la formation d’enseignants. L’expérience récente du dispositif AED prépro a mis en évidence un certain nombre de limites en termes de “faisabilité”, concernant notamment la compatibilité des emplois du temps de l’étudiant à l’université et dans son établissement, le manque de moyens pour le suivi. Ce nouveau dispositif amène un nouveau lot de contraintes dont les collègues pourraient se passer.

Dispositifs d’accompagnement de la difficulté scolaire

Lors du CTA du mois de mars, le rectorat avait mis en réserve 4 postes pour “l’accompagnement de la difficulté scolaire”.

ULIS 2nd degré

La rectrice a indiqué qu’elle ne souhaitait plus à l’issue de cette année, d’ouverture en Ulis collège car certains départements ont actuellement plus d’Ulis collège que d’Ulis école. Elle indique que pour faire vivre une école inclusive, l’affectation en classe avec AESH lui semblait une modalité à privilégier. Il ne s’agit “pas de créer une école à côté de l’école”. La FSU/CGT Educ’Action est intervenue pour corriger cette version erronée de la réalité du terrain et défendre la mise en place des ULIS qui permettent aux élèves d’avoir une personne spécialisée, en charge de la coordination, et qui permettra d’ajuster au plus près des besoins de l’élèves les temps en ULIS/classe ordinaire. L’IA du 86 note que les MDPH de notre académique orientaient plus en ULIS que les autres MDPH de France qui privilégient plus la scolarisation en classe ordinaire avec AESH.
Charente
Ouverture d’une ULIS au collège Noël-Noël à Confolens – La FSU/CGT Educ’Action a fait confirmer que cette ouverture ne remettait pas en cause le moyen UPE2A provisoire sur l’établissement.
Charente-Maritime
Fermeture de l’ULIS au LPO Camilles Combes à Pons
Ouverture d’une ULIS au collège de la Trezence à Loulay
Ouverture d’une ½ ULIS LPO Pays Aunis à Surgères – L’IA du 17 a indiqué suite à la question de la FSU/CGT Educ’Action, qu’une intervention ULIS verrait le jour sur Rompsay La Rochelle également.
Ouverture d’une ½ ULIS LPO Marcel Dassault à Rochefort
Deux-Sèvres
Fermeture de l’ULIS LGT Paul Guérin à Niort
Vienne
Ouverture d’une ULIS au collège Jules Verne à Buxerolles
La délégation FSU/CGT Educ’Action salue cette création d’Ulis collège pour la 2ème année consécutive en Vienne car les besoins sont criants. En ce sens, la délégation FSU/CGT Educ’Action regrette que des élèves soient affecté-es en SEGPA par manque de places alors qu’ils/elles ont une notification ULIS collège.
La délégation FSU/CGT Educ’Action a inquiété le rectorat sur les effectifs en SEGPA sur la Vienne, notamment sur les effectifs à Châtellerault pour les 4ème/3ème. L’IA du 86 a indiqué qu’il ne souhaitait ouvrir aucune place supplémentaire en SEGPA car il ne souhaite pas attirer des élèves dans cette voie. Il indique qu’un travail est effectué en CDA et CDO en ce sens. Il reconnaît cependant que la situation est compliquée sur Châtellerault. Pour la FSU/CGT Educ’Action, ce discours est aberrant, les élèves sont présent-es et ont une orientation, il faut y répondre.
La délégation FSU/CGT Educ’Action a signalé le manque de possibilité de suivi ULIS pro pour des élèves pourtant affectés en Ulis pro. Cette situation est particulièrement difficile pour les AESH, les collègues et les élèves.

UPE2A

Deux Sèvres
Ouverture d’un poste UPE2A sur le collège Philippe de Commynes à Niort

CASNAV

création d’1 poste à vocation itinérante
Le rectorat indique que ce moyen sera affecté en fonction des besoins sur l’académie.
La FSU/CGT Educ’Action a indiqué son incompréhension sur le fonctionnement de ce dispositif et sur la procédure de nomination.

Vote :

  • Pour : 5 FSU/CGT Educ’Action
  • Contre : 0
  • Abstention : 1 Fo, 3 Unsa, 1 Snalc

Questions Diverses de la FSU/CGT Educ’Action

Ruptures conventionnelles: quel bilan? quelles perspectives pour les collègues engagés dans la démarche?

112 demandes ont été reçues .

  • 72 ont été acceptées dont 58 pour des projets professionnels mais aussi pour des projets personnels ou des lassitudes professionnelles.. 35 ont été signées.
  • 40 ont été refusées : 17 ont été refusées sur la viabilité du projet proposé, 7 au titre de la rareté de la compétence professionnelle, 16 pour raison de contraintes budgétaires.

L’enveloppe de l’académie était de 433 000 euros, et l’académie avait consommé 436 000 euros en mai 2021. Le rectorat a demandé une rallonge budgétaire au ministère mais il n’y a aucun retour pour l’instant.

La FSU/CGT Educ’Action a dénoncé la violence des refus pour les collègues, le système de “nasse” qui se referme ici sur les personnels du fait des modalités de calcul des indemnités. La rectrice indique avoir été interpellée par les services RH de l’académie de cette situation et ajoute qu’elle a fait remonter au ministère.
Le SG ajoute aussi que le système de traitement et de communication va être modifié car la communication “au fil de l’eau” génère de l’incompréhension de la part des collègues.
La FSU/CGT Educ’Action a demandé que pour les collègues qui sont refusé-es pour raisons budgétaires, qui seraient accepté-es ultérieurement, ne subissent pas de perte d’indemnités, notamment en ne s’alignant pas l’indemnité plancher.
Des solutions sont à l’examen, y compris la possibilité de reprendre les situations en janvier si les collègues concernés sont toujours partants. La solution qui consisterait à reprendre les situations telles qu’elles au moment où on s’est arrêté est juridiquement impossible.

Carrières : calendrier, éléments d’information à destination des collègues sur l’appréciation de leur candidature, en particulier pour la classe exceptionnelle

Calendrier des capa

  • avancement accéléré d’échelon : 25 juin pour les PLP; 29 juin pour les PEPS; 30 juin pour les PsyEN; 30 juin pour les certifiés ( à confirmer)
  • promotions Hors Classe: capa début juillet, régularisation salariale en août.
  • promotions Classe ex: aucune date fixée puisqu’on attend la publication d’un nouveau décret

La FSU/CGT Educ’Action a demandé que les collègues connaissent l’avis final qui leur est attribué pour l’étude de leur promotion à la classe exceptionnelle.
Il nous est répondu qu’une difficulté se posait pour certains corps mais que cela a été réparé; les appréciations de la rectrice devrait donc être visible.

AESH : quand aura lieu la mise en place des AESH référent-es pour chaque DSDEN ?

La FSU/CGT Educ’Action a demandé la mise en place d’AESH référent-es pour chaque département de l’académie.
En effet, dans chaque DSDEN, un ou des AESH référent-es peuvent être nommé-es. Elles/Ils ont pour mission d’apporter un appui aux AESH nouvellement nommé-es et un soutien aux AESH en difficulté. Cet-te AESH référent-e apporte son aide et accepte de mutualiser ses outils et sa pratique professionnelle.
Il nous est répondu que pour le département 17 cela est fait, que pour les autres départements cela se fera en septembre.

Etudiant-es alternant-es : quels seront les moyens mis en place pour permettre aux tuteurs-tutrices de suivre sur temps de classe les alternant-es suivi-es ?

La FSU-CGT Educ’Action a exprimé clairement et fermement la demande d’une décharge d’une journée par semaine pour les tuteur-trices, de manière à ce qu’ils/elles puissent se rendre dans la classe de l’étudiant-e contractuel-le qu’ils/elles accompagnent, bénéficier de formation, se concerter avec les référent-es INSPE, toute ceci sans prendre sur leur temps personnel ou de décharge de direction.
Un GT est programmé en date du 29 juin sur les derniers points de cette réforme.
Le SG et le DAFPEN en charge du dossier répondent que les MAT qui seront en charge du tutorat seront remplacé-es quand ils iront observer les étudiants alternants.

CPF : quel est le bilan des campagnes 2020/21 ?

Deux campagnes ont eu lieu cette année, l’une en novembre, l’autre en avril.
141 dossiers ont été déposés. Tous les personnels sont ici représentés. Les motivations sont diverses depuis pour 32 % des demandes le projet d’assumer de nouvelles responsabilités, 31% répondant à un projet de mobilité professionnelle, 37% à un projet de reconversion professionnelle.
48% des dossiers reçus favorablement ont perçu une moyenne de 923 euros.

Médecine du travail et accords MGEN : quels impacts pour les personnels de l’académie ?

Notre académie souffre depuis plusieurs années d’un manque cruel de médecins de prévention avec les effets désastreux que cela a sur la prise en charge de la santé des personnels.
Une convention a été signée avec la MGEN pour de la téléconsultation ( le SG admet lui même qu’il s’agit d’un moindre mal) dans les domaines de l’accès aux soins,de la santé mentale, de la médecine de prévention.
Le partenariat a été mis en oeuvre la semaine dernière avec formalisation des moyens et déjà 30 collègues dont la situation relevait d’une certaine urgence, ont été reçus.
La connexion est bien évidemment sécurisée.
300 personnes sont à voir en priorité.
Mme Arlot a aussi la possibilité d’accueillir les collègues au rectorat.
L’académie cherche toujours à recruter un médecin de prévention .

Autres informations importantes

  • L’affectation des TZR, y compris entrants, se fera début juillet une fois les BMP stabilisés ( évolutions des structures). Les collègues seront informés autour du 16/17 juillet de leur affectation, à tout le moins de leur établissement de rattachement pour les entrants.Une demande de révision d’affectation sera possible jusqu’au 13 Août.
  • Affectation des stagiaires second degré: ils connaîtront leur académie d’affectation entre le 29 juin et le 9 juillet. Les voeux d’affectation intra académiques seront à formuler entre le 13 juillet 12h et le 16 juillet 17h à partir d’une liste de supports qui sera affichée sur le site de l’académie. Les stagiaires connaîtront leur affectation le 21 juillet ( publication sur site académique).
  • Accueil institutionnel des stagiaires, y compris contractuels alternants: les 25, 27 et 30 Août au rectorat, le 26 août dans les départements pour un accueil plus pédagogique ( à confirmer)

Enfin sollicités tout au long de la journée par vos retours, nous avons fermement dénoncé l’affront fait aux collègues correcteurs du DNB convoqués pour 4 jours, y compris au delà du calendrier officiel, et exigé une intervention immédiate du SG pour que les choses rentrent dans l’ordre. Nous avons dénoncé le mépris constant dans lequel l’institution nous tient depuis trop longtemps, la surdité dont la rectrice elle même se rend complice depuis trop longtemps.


Déclaration liminaire FSU/CGT Educ’Action complète

 

Madame La Rectrice, Mesdames et Messieurs les membres de ce CTA

Nous arrivons au terme d’une année qui ne ressemble à aucune autre.

La crise sanitaire nous a percutés au fil de très longs mois au cours desquels nous avons dû faire face, en plus du reste, à des discours erratiques, mensongers aussi, sur les aspects rigoureusement sanitaires, à des discours lénifiants quand il s’agit de remercier les personnels sans que pourtant les mots ne soient jamais suivis d’effets, à des discours injonctifs à la veille des examens. Aussi pour tous les personnels que nous représentons, la coupe est pleine ! Que ce soit à l’encontre du ministère, du rectorat, dans les établissements- la défiance gagne du terrain chez les personnels. Il y a un abîme devenu insupportable entre la communication institutionnelle et la réalité que vivent les personnels sur le terrain.

Prenons le Grenelle de l’éducation et concomitamment la publication des feuilles de route RH : quelle remarquable orchestration au plan de la mise en scène, mais quelles avancées pour nos métiers ? Quels engagements fermes qui puissent redonner le goût d’enseigner aux étudiants que vous vous apprêtez à maltraiter au travers du dispositif redoutable que vous venez d’inventer avec les alternants ? Derrière cette communication, un néo libéralisme s’affiche sans vergogne qui invoque l’individualisation par exemple quand jamais nos métiers n’ont eu tant besoin de collectif.
Nulle revalorisation conséquente pour toutes et tous ici mais toujours et encore la même rengaine d’une gratification suspendue à un « travailler plus encore » !
Dans la continuité de la loi de transformation de la fonction publique, ce Grenelle et ses conclusions déclinées en académies poursuit insidieusement la destruction du service public d’éducation. Nous ne sommes pas dupes !

Vous avez torpillé le paritarisme. Et que reste-t-il après deux années de gestion du mouvement dans le secret des palais ? Un désastre pour les collègues dont vous dites vouloir le bonheur, le bien être Madame la Rectrice.
Vous invoquez « une pratique de gestion RH plus individualisée, empreinte de valeurs humaines ». Or, à la pénurie des postes, l’ascension fulgurante des barèmes viennent s’ajouter, pour le malheur d’un grand nombre, les erreurs inacceptables commises dont nous attendons encore de savoir comment elles ont été gérées.
L’absence de médecine de prévention conduit à une négligence préjudiciable aux situations de handicap et de pathologies. Vous êtes Madame la Rectrice responsable de la sécurité et de la santé des personnels en tant qu’employeur.

Faut-il le rappeler ? Or, nous avons été saisis sur ce point de situations graves qui n’ont pas reçu sur Poitiers l’attention qu’elles avaient suscité ailleurs.
La santé serait-elle à géométrie variable ? Vous invoquez la transparence, vouloir « repérer et prendre en compte ce qui est constitutif de la singularité́ de chacun en termes de compétences mais aussi en termes d’ambitions et de projet personnel ». Or, les campagnes de promotion se feront sans contrôle à partir de cette année.

Les erreurs qui ont émaillé l’appréciation de la promouvabilité des agrégés à la classe exceptionnelle jettent le doute. Par ailleurs, comment justifier le fait qu‘un agent n’ait pas accès à l’appréciation que vous portez Madame la Rectrice sur sa candidature ? Est-ce là la transparence dont se gargarisent les Lignes directrices de gestion ? Ce simulacre de transparence n’a que trop duré. Nos organisations syndicales exigent donc le rétablissement du paritarisme au vu des échecs patents de ces deux dernières années.

Un dernier point mérite aussi qu’on s’y arrête : les examens et la rentrée prochaine. Quand tout crie le besoin urgent d’investissements significatifs en matière d‘éducation, un budget d’austérité s’impose à nous.
L’éducation nationale n’aura pas droit à son plan d’urgence. A peine quelques paillettes comme les cités éducatives, les internats d’excellence pour redonner à ce gouvernement un semblant de caution sociale qui lui manque tant à la veille d’élections décisives.
Les deux années qui viennent de s’écouler ont profondément meurtri la jeunesse, qu’il s’agisse de santé mentale, de pratique sportive et culturelle, d’instruction, d’éducation. Quels moyens pérennes et significatifs pour endiguer la chose ? Nos organisations syndicales exigent un investissement budgétaire à la hauteur des défis à relever, soit des moyens supplémentaires accordés pour alléger les effectifs de classes, pour consolider les apprentissages, mais encore une revalorisation salariale de tous les personnels, un respect de leur expertise et de leurs métiers.

Quant aux examens que nos élèves s’apprêtent à passer envers et contre tout, il y a tant à dire : un DNB qui n’a bénéficié d’aucun aménagement ; un baccalauréat brandi comme un rite de passage obligé quand il a été vidé de son sens : vidé de son sens par la part croissante du contrôle continu, vidé de son sens pour l’ épreuve de philosophie mise en balance avec la note de contrôle continu au mépris des correcteurs, vidé de son sens lorsqu’il s’agit d’un grand oral qui , véritable totem du ministre, évaluera des compétences pour lesquelles les élèves n’auront pas eu le temps d’être formés… et pour tous les correcteurs, ultime affront : la numérisation imposée, sans négociation initiale, sans formation à un outil dont on devine déjà la logique terrible, à voir la rédaction des convocations.
Les élèves de la voie professionnelle vont devoir passer toutes leurs épreuves ponctuelles comme une année « ordinaire » Inacceptable car sur l’ensemble des épreuves ponctuelles écrites, dont l’enseignement général notamment, seules les deux meilleures notes obtenues dans 4 disciplines communes (Français, Histoire géographie, Prévention Santé environnement, éco-droit ou éco-gestion), seront retenues en Bac pro. De fait, les deux notes les plus basses seront remplacées par la moyenne pondérée des deux notes les plus hautes. Cette usine à gaz revient, en réalité, à supprimer purement et simplement deux disciplines de la certification des baccalauréats professionnels. Inacceptable aussi car les épreuves d’enseignement professionnel sont maintenues sans aucun aménagement. Entre demi-jauge et hybridation le temps d’enseignement des élèves n’a pas été le même et l’équité entre les candidat·es n’est pas garantie. Inacceptable enfin car l’oral de chef-d’œuvre en CAP n’est pas neutralisé alors que dans de nombreux établissements les conditions n’ont pas été réunies, depuis deux ans, pour y préparer les élèves de manière satisfaisante.

Il est inutile Madame la rectrice que nous développions plus avant nos arguments, les raisons de notre colère. Sachez que nos organisations syndicales ont déposé un préavis de grève qui couvre les actions que les collègues pourraient décider tant la colère est grande au sein des équipes.