Étaient présent-es : Mme Robert (Rectrice), M. Vial (SGA -secrétaire général adjoint), Mme Duport (SGA adjoint Moyens), M. Monlun (SGA adjoint Moyens transversaux et 86), Mme. Depardieu (SGA adjoint DRH), les 4 IA-Dasen (Mme Hebrard 16, Mme Baillou 17, M. Leclerc 79, M. Claverie 86), Mme Pionnier (chef de service DOSES), M. Doreau (DPE), Mme Plastiras (Analyse, contrôle, aide à la décision Académique), Mme Du Rosel (Affaires juridiques), 7 FSU / CGT Educ’Action – 4 Unsa – 2 Fo – 2 Snalc

Ce CTA fait suite à plusieurs groupes de travail.

 

Déclaration liminaire de la FSU/CGT Educ’Action

Retrouvez le texte complet de notre déclaration en dernière partie de ce compte rendu.

La FSU/CGT Educ’Action y aborde notamment :

  • l’absurdité d’un protocole où, pour le dialogue social, on ne peut pas être plus de 6 dans une salle, alors que nous pouvons passer plusieurs heures à 35 dans une classe !
  • la demande de moyens supplémentaires humains pour faire face à la pandémie – retrouvez le communiqué unitaire FSU, CGT Éduc’Action, FNEC-FP FO, SNALC, Sud Éducation, UNSA Éducation à destination du gouvernement
  • les suppressions de postes d’enseignant-es et la pression des heures supplémentaires qui devient intenable
  • le manque de postes au mouvement 2nd degré entre la multiplication des postes à profil et l’augmentation des postes pour les stagiaires
  • les impacts négatifs de différentes réformes comme celle du lycée
  • la nécessaire revalorisation des personnels
  • la détresse des personnels et des élèves

La rectrice a répondu en ces termes :

  • elle a salué l’engagement des personnels du lycée Guy Chauvet de Loudun qu’elle avait rencontrés le matin dans le cadre de l’opération “printemps de l’orientation”: ces personnels ont su mettre en place la sécurisation nécessaire devant le malaise de leurs élèves. Cette visite explique le maintien de ce CTA à 13h30, au lieu de 9h comme le demandaient les Organisations Syndicales.
  • son départ ainsi que les Dasen, à 18h pour une visio, avec les ministres de l’éducation et de la santé
  • sur la situation sanitaire : elle fait observer l’importance et la nécessité de tests réalisés dans notre académie au delà de ce qui est préconisé; le fait aussi que la deuxième semaine après les vacances, des personnels contractuels ont été recrutés pour faire face à la crise

Elle a décliné de nouveau les priorités académiques :

Il y a besoin de travailler sur l’ambition scolaire, qu’il s’agisse de la ruralité ou des secteurs urbains défavorisés. L’académie s’oriente ainsi vers des démarches de type “ cités éducatives“ ; ce qui explique la création de davantage de postes à profil.
De même en ce qui concerne la carte des formations professionnelles 2022, en préparation déjà avec la région, avec la création de postes à profil en BTS ouverts aux enseignants de lycée professionnel.

  • “Académie rurale”, la Rectrice a indiqué que l’académie avait une démographie qui empêchait une politique de création de postes
  • la priorité sur le numérique éducatif avec la Vienne qui devient territoire numérique avec 17 millions d’euros injectés pour les écoles, collèges , lycées.
  • l’accompagnement RH des personnels est aussi une priorité de l’académie

 

Evolution de la carte des formations

Enseignement de spécialité EPS

Mme Duport rappelle que le ministère avait annoncé entre 1 à 3 ouvertures d’ Enseignement de spécialité EPS par académie et que 7 dossiers de candidatures sont arrivés.

2 ouvertures sont proposées par le rectorat :

  • Niort – lycée de la Venise verte
  • Rochefort – lycée Dassault

La FSU et la CGT Educ’Action regrettent que seulement 2 ouvertures soient effectuées. L’offre se trouve géographiquement limitée alors que 3 départements avaient déposé des dossiers. La FSU et la CGT Educ’Action regrettent que des moyens supplémentaires en lien avec l’ouverture de cette spécialité ne soient pas attribués dans les établissements où les répartitions de DGH sont déjà tendues. La FSU et la CGT Educ’Action regrettent la publication tardive des référentiels de cet enseignement de spécialité.

VOTE :

La délégation FSU/CGT Educ’Action a voté POUR . Unsa et Snalc ont fait de même – FO a voté en “abstention “.

Options sections sportives

12 ouvertures de sections sportives :

  • LPO JEAN MONNET COGNAC – RUGBY
  • collège ELISABETH ET ROBERT BADINTER LA COURONNE – RUGBY FEMININ
  • LP LOUISE MICHEL RUFFEC – FOOTBALL
  • LGT BERNARD PALISSY SAINTES – AVIRON
  • collège ANDRE ALBERT SAUJON – TENNIS DE TABLE
  • collège LES SALIERES SAINT MARTIN DE RE – SPORTS NAUTIQUES – VOILE ET SURF
  • collège PIERRE LOTI ROCHEFORT – TRIATHLON
  • LPO HAUT VAL DE SEVRE SAINT MAIXENT L’ECOLE – HANDBALL FEMININ
  • collège PHILIPPE DE COMMYNES NIORT – ESCRIME
  • collège PHILIPPE DE COMMYNES NIORT – FOOTBALL FEMININ
  • collège DENFERT ROCHEREAU SAINT MAIXENT L’ECOLE – RUGBY
  • collège JULES VERNE BUXEROLLES – FOOTBALL

2 fermetures de sections sportives :

  • collège JULES VERNE BUXEROLLES – Tennis de Table
  • collège MICHELLE PALLET ANGOULÊME – Basket féminin

VOTE :
La délégation FSU/CGT Educ’Action a voté POUR . Unsa et Snalc ont fait de même – FO a voté “ abstention “.

Situations des emplois d’enseignant-es en EPLE

Postes à profil – Postes Spécifiques Académiques

L’académie de Poitiers a actuellement 306 postes spécifiques académiques (SPEA). Les candidatures sur les postes spécifiques vacants sont examinées par les chefs d’établissement et les corps d’inspection.
Pour la rentrée 2021, l’académie annonce 57 postes au mouvement ( 51 postes d’enseignement, 5 en éducation, 1 en documentation ) :

  • 22 sont des postes vacants
  • 34 sont des créations de postes
  • 1 poste avec transformation du descriptif

La FSU et la CGT Educ’Action contestent la logique de ces postes SPEA. Pour notre délégation, le rectorat ne cherche pas pour la plupart de ces postes, à trouver des personnels avec des compétences particulières, mais à détourner le mouvement pour asseoir des personnels choisis. Notre délégation a argumenté en présentant de nombreux postes : en collège, en lycée … où le profilage n’avait aucun sens. Sur certains postes il n’y a pas de spécificité du poste et sur d’autres, c’est le berceau d’implantation qui ne convient pas. Par exemple, au collège Marguerite de Valois, le support en anglais de poste à profil n’a pas été présenté ni à l’équipe disciplinaire, ni au conseil d’administration. Quelles concertations aboutissent à ces créations ? Quelle légitimité à ces postes qui viennent entamer le mouvement intra académique? Ainsi, deux postes en mathématiques, discipline saccagée par la réforme du lycée, sont “spoliés” par ce profilage.

La FSU et la CGT Educ’Action se félicitent que certains postes en BTS qui n’étaient pas accessibles aux personnels de lycée professionnel le soient enfin.

La rectrice a, en s’appuyant sur ses DASEN, essayé d’argumenter pour défendre l’augmentation du profilage de certains postes au regard des internats d’excellence, de certaines missions absolument essentielles … La FSU/CGT Educ’Action a repris son argumentation sur ces quelques situations particulières qui ne nécessitent pas de profilage. Pour autant l’administration a maintenu son choix.
Pas de vote ici!

Mesures de suppression, créations

Rappel est fait des modalités de calcul des DHG, les moyens étant fixés selon les effectifs prévus et les capacités d’accueil fixées. Pourtant on constate des fermetures de divisions pour des établissements qui ont des effectifs constants.

Suppressions : 111 postes

36 suppressions de postes donnant lieu à des mesures de carte scolaire sont prévues par le rectorat

  • 11 en collège : 3 dans le 16, 5 dans le 17, 2 dans le 79, 1 dans le 86
  • 11 en lycée pro : 2 dans le 16, 4 dans le 17, 3 dans le 79, 2 dans le 86
  • 10 en lycée : 1 dans le 16, 2 dans le 17, 3 dans le 79, 4 dans le 86
  • 2 en SEP : 2 dans le 17
  • 2 en SEGPA : 2 dans le 17

Il y a 70 postes d’enseignement en moins au budget, “compensés” par 45 ETP en HSA. Il est impossible d’en faire le chiffrage exact par établissement, département. Les incidences sur les postes sont en effet différentes selon la structure des établissements et peuvent se traduire par des compléments de services, des suppressions (départ à la retraite, carte scolaire, ou autres vacances du poste…). La FSU/CGT Educ’Action se demande où est l’intérêt des élèves ici? Cet intérêt si souvent brandi par les uns et les autres. ..

  • 13 en collège : 1 dans le 16, 6 dans le 17, 2 dans le 79, 4 dans le 86
  • 14 en lycée pro : 4 dans le 16, 3 dans le 17, 5 dans le 79, 2 dans le 86
  • 39 en lycée : 7 dans le 16, 14 dans le 17, 6 dans le 79, 12 dans le 86
  • 3 en SEP : 3 dans le 17
  • 1 en SEGPA : 1 dans le 17
  • 5 en EREA : 2 dans le 16, 2 dans le 79, 1 dans le 86

Au total, 111 postes sont supprimés :

  • 24 en collège : 4 dans le 16, 11 dans le 17, 4 dans le 79, 5 dans le 86
  • 25 en lycée pro : 6 dans le 16, 7 dans le 17, 8 dans le 79, 4 dans le 86
  • 49 en lycée : 8 dans le 16, 16 dans le 17, 9 dans le 79, 16 dans le 86
  • 5 en SEP : 5 dans le 17
  • 3 en SEGPA : 3 dans le 17
  • 5 en EREA : 2 dans le 16, 2 dans le 79, 1 dans le 86

Pour les mesures de carte scolaire, il y a beaucoup d’interrogations sur les “points de chute” possibles à proximité. Nous avons dénoncé le fait que certains collègues subissent deux ans de suite une mesure de carte scolaire. Où est la bienveillance RH que la Rectrice met en avant?
Où est l’intérêt des élèves quand on fait subir une mesure de carte scolaire à un collègue dans un établissement qui connaîtra un départ en retraite l’année suivante? Ne faut-il pas faire prévaloir la stabilité des équipes?
Certaines disciplines sont sinistrées. Certaines sont de manière trop importante non-pourvues en titulaires.
A propos des suppressions en Segpa, il est répondu “que le développement des Segpa revient à externaliser la difficulté et qu’une telle mesure serait orthogonale à une société inclusive!”

Pour connaître, les implantations de ces suppressions de postes, contactez vos élu-es FSU/CGT Educ’Action.

Créations : 78 postes

L’administration annonce la création de 78 postes après GT, contre 75 avant. Certains postes ont été créés après les groupes de travail qui nous ont occupés plusieurs heures durant . La “moisson” en postes est faible pourtant, le rectorat arguant , pour ne pas créer de postes, de la fragilité des structures, de la variation des effectifs….

Pour connaître, les implantations de ces créations de postes, contactez vos élu-es FSU/CGT Educ’Action.

  • pour le 16 : 12 créations
    • 4 en collège
    • 4 en lycée pro
    • 4 en lycée
  • Pour le 17 : 35 créations
    • 10 en collège
    • 10 en lycée pro
    • 10 en lycée
    • 3 en SEP
    • 2 en SEGPA ( 2 postes 1er degré)
  • pour le 79 : 13 créations
    • 4 en collège
    • 3 en lycée pro
    • 6 en lycée
  • pour le 86 : 16 créations
    • 5 en collège
    • 5 en lycée pro
    • 7 en lycée
    • 1 en SEP

Le SG informe les membres du CTA qu’il faudra trouver davantage de supports stagiaires que ceux initialement prévus ( + 30 supports à trouver) comme il faudra sans doute prévoir davantage d’implantations de supports 6H pour les contractuels alternants dont le nombre n’est pas encore tout à fait stabilisé.
VOTE :
La délégation FSU/CGT Educ’Action a voté CONTRE. Unsa, FO et Snalc ont fait de même.
Avec un vote CONTRE à l’unanimité, le sujet sera revu au prochain CTA du 30 mars.

Evolution des postes de documentalistes

Le demi-poste sur La Rochelle du lycée Vieljeux est transféré au LP Doriole.
VOTE : La délégation FSU/CGT Educ’Action a voté POUR. Unsa, FO et Snalc ont fait de même.

Transfert du poste de professeur documentaliste du lycée Jean Rostand au lycée Marguerite de Valois. L’administration explique ce transfert comme une mesure pédagogique pour développer le travail en commun des collègues, sur le modèle des 3C. L’administration indique que ce n’est pas une mesure RH car la priorité sera donnée à la collègue titulaire du poste pour obtenir le nouveau poste.
Pour la FSU/CGT Educ’Action, cette proposition déjà présentée l’an dernier, présentée à grands renforts d’arguments par l’IPR de la discipline au GT, est une tentative de fusion qui ne dit pas son nom. Nous rappelons que depuis de nombreuses années le LP Rostand a perdu trop de personnels d’encadrement ou autre, qu’il est essentiel de préserver les emplois des LP, la visibilité, la spécificité des LP. Il n’y a d’ailleurs pas besoin de changer le statut des personnels pour qu’ils travaillent ensemble dans une structure de manière pédagogique.
La FSU/CGT Educ’Action fait remarquer que la notion de transfert de poste n’existe pas. Le vote doit porter sur une mesure de carte à J. Rostand et une création au lycée MDV. Le SG passe cette ouverture et cette fermeture au vote.

VOTE : La délégation FSU/CGT Educ’Action a voté CONTRE . Unsa, FO et Snalc ont fait de même. Avec un vote CONTRE à l’unanimité, le sujet sera revu au prochain CTA du 30 mars.

Evolution des postes de personnels ATSS, de direction et de surveillance

Personnels administratifs

4 retraits de postes sont proposés: 3 qui sont dus à la dotation nationale négative et 1 poste est mis de côté pour l’ouverture du nouveau collège de la Vienne, Vouneuil /s Biard. Le SG indique qu’une mesure sur le lycée professionnel Réaumur de Poitiers avait été envisagée et qu’elle a été retirée au regard des travaux conséquents qui se déroulent dans cet établissement. Par ailleurs la rectrice précise que Réaumur est le lieu d’implantation du CMQ pour la voie professionnelle. De même la mesure initialement prévue sur le lycée de l’Atlantique à Royan est annulée ( personnel qui serait trop éloigné de son domicile par la mesure).

  • 17-Lycée Bernard Palissy SAINTES – 1,0
  • 79-Lycée Thomas Jean Main NIORT – 0,5
  • 17-Lycée Marcel Dassault ROCHEFORT – 0,5
  • 79-Lycée de la Venise Verte NIORT – 0,5
  • 17-Collège Henri Dunant ROYAN – 0,5
  • 16-Collège Elisabeth et Robert Badinter LA COURONNE – 0,5
  • 79-LP Jean-François CAIL CHEF BOUTONNE – 0,5

VOTE :
La délégation FSU/CGT Educ’Action a voté CONTRE . Unsa et FO ont fait de même. Le SNALC a voté en “abstention”.

 

Personnels de laboratoire

Proposition de suppression du jumelage entre le collège Jean Moulin (Barbezieux, Charente) et le lycée Vinet de Barbezieux= création d’un emploi ATRF temps complet au lycée Elie VINET (Barbezieux, Charente).
VOTE :
La délégation FSU/CGT Educ’Action a voté “ABSTENTION”. FO a fait de même. Unsa et SNALC ont voté “POUR”.

Personnels infirmiers

  1. Modification des fiches de postes infirmiers Lycée Marguerite de Valois / LP Jean Rostand / Collège Marguerite de Valois et écoles de secteur : objectif: que chaque poste ait une part “collège” et que les infirmières en poste puissent intervenir sur l’ensemble des élèves. (lycée, lycée pro, collège), mise en conformité avec la réalité des pratiques actuelles .
    La FSU et la CGT Educ’Action se sont inquiétées de voir les interventions diminuer sur l’internat du lycée Marguerite de Valois pour compenser les besoins sur les autres sites. La FSU et la CGT Educ’Action ne demandent pas une réorganisation des emplois du temps, un redéploiement, mais des moyens supplémentaires.
  2. Modification des quotités d’intervention collège l’Ouche des Carmes d’Aulnay / collège de la Trézence de Loulay : passage à 30% sur chaque collège et à 20% sur chaque secteur de collège.
  3. Modification du support infirmier du Lycée Jean Moulin de Thouars en 100% internat. La FSU/CGT Educ’Action a alerté sur la difficulté de recrutement sur les postes 100% internat.

VOTE :
La délégation FSU/CGT Educ’Action a voté “CONTRE”. FO a fait de même. Unsa a voté “POUR”, le SNALC en “Abstention”.

Personnels de direction

Transformation du poste de principal adjoint du collège de St Savin en poste de principal. L’IA de la Vienne précise que cela s’inscrit dans la logique de pôle éducatif avec les écoles proches.
VOTE :
La délégation FSU/CGT Educ’Action a voté “ABSTENTION”. Unsa, FO et SNALC ont voté “POUR”.

Assistants d’éducation

Deux groupes de travail ont été réunis pour échanger sur les évolutions possibles des critères dans l’outil de répartition académique des AED dans le but de résorber les écarts importants entre certains établissements. Il est à noter d’ailleurs que la répartition s’envisage aujourd’hui au niveau académique.
– avec les membres du CTA le 29 janvier 2021 ;
– avec les membres du GPL le 1er février 2021.

Outil de répartition des emplois

Critères pondérés :

La proposition retenue par l’administration consiste à pondérer les collèges à 1.5 (contre 1.4 dans le précédent barème) et les effectifs post-bac à 0.5 (contre 1 actuellement).

Critères informatifs :
Les critères figurant dans l’outil actuel de répartition à titre d’information sont les suivants :

  • nombres de nuitées à l’internat : à prendre compte pour internat ouvrant dès le dimanche soir ;
  • nombre de CPE et d’adjoint ;
  • catégorie financière de l’établissement ;

Les 2 groupes de travail se sont prononcés favorablement sur l’ajout de critères immobiliers issus de l’enquête EPI (enquête parc immobilier – données SSA) : nombre de bâtiments / surface bâtie totale / surface de plancher totale.

Répartition des moyens AED

46 établissements connaîtront une augmentation de leur dotation à la rentrée 2021 ; les retraits d’emploi
concernent 47 établissements.

Pour connaître la situation de votre établissement, contactez vos élu-es FSU / CGT Educ’Action !

Cette question n’est pas soumise au vote. La rectrice souligne que dans un souci du dialogue social et de la transparence, elle a souhaité que cette question soit débattue avec les représentants des personnels.

Point sur la feuille de route RH

Le ministre et la rectrice auraient fait de la dimension RH une priorité…. La FSU et la CGT Educ’Action s’inscrivent en faux contre cette affirmation car c’est ce gouvernement qui a supprimé une grande partie des sujets RH des CAPN, CAPA et CAPD qui étaient traités de façon paritaire dans ces instances. Si nos organisations syndicales ont participé à ces GT, c’est par souci de l’accompagnement des collègues, pour insister aussi sur un état des lieux assez préoccupant ( exemple, la situation des recours qui actuellement reçoivent des réponses systématiquement négatives).

Dans ces groupes de travail ont été évoqués les sujets de l’accompagnement tout au long du parcours du recrutement et tout au long carrière, la prise en compte de “la deuxième partie de carrière”, une autre carrière que celle d’enseignant-e , l’individualisation de la carrière et la valorisation des compétences, la RH-proximité (outils tels que fiches sur les droits, protocole d’entretien, etc..), la qualité de vie au travail…
La FSU et la CGT Educ’Action ont rappelé que la meilleure garantie de bien-être au travail était le paritarisme, d’accorder les temps partiels, de favoriser la fluidité du mouvement … etc : tout ceci aurait permis de mieux servir cet objectif.
“Rendre visible les principes qui animent la politique RH”: telle est l’ambition ici. Mais n’y a-t-il pas plus simple à faire? Par exemple sur les RDV de carrière, les modalités de communication sont une forme de violence, manifestent une absence d’écoute. Il faudrait d’ailleurs déconnecter totalement évaluation et promotion.

Cette feuille de route académique n’est pas encore arrêtée, ni formalisée. Elle sera présentée à Mme la rectrice puis aux services du ministre avant d’être de nouveau présentée aux représentants des personnels.

Grille de références des AESH

Le SMIC a été revalorisé de 0,99% au 1er janvier 2021. Le montant brut horaire est porté à 10,25€ (contre 10,15€ depuis le 1er janvier 2020), soit 1 554,58€ bruts mensuels. L’augmentation du SMIC a rendu obsolètes les échelons 1 et 2, indices 329 et 330 de la grille. En effet, le salaire plancher des AESH étant au niveau du SMIC, chaque évolution de ce dernier a un impact sur la grille.
Une note de la DGRH du 18 janvier 2021 précise que l’indice plancher (IM 329) et l’indice de niveau 2 (IM 330) sont automatiquement portés à l’indice majoré 332 à compter du 1er janvier 2021. Ainsi de 12 échelons existant en 2014, la grille de référence indiciaire AESH a été réduite à 7 échelons en cette année 2021 !!!

Voici la nouvelle grille avec la durée dans chaque échelon

Pour rappel, actuellement la valeur du point d’indice est de 4,686025 € bruts.

La FSU et la CGT Educ’Action ont dénoncé cette grille qui ne respecte plus l’évolution prévue par la grille précédente construite et actée l’année dernière en CTA : changement d’échelon au bout d’1 an, puis au bout de 2 ans, puis tous les 3 ans. Face aux remontées toutes dans le même sens de l’ensemble des organisations syndicales, le SG propose de réétudier cette grille pour le prochain CTA du 30 mars.

Dès ce début d’année 2021 et l’annonce d’une nouvelle grille indiciaire AESH, la FSU et la CGT Educ’Action ont demandé au gouvernement de profiter de cette occasion, pour améliorer la situation financière et statutaire des AESH … aucune réponse. Face au silence de la rue de Grenelle sur les demandes de réouverture de discussions sur la situation des AESH en ce qui concerne leurs conditions de travail et leur rémunération, la FSU et les organisations CGT éduc’action, FNEC-FP-FO, SNALC, SNCL-FAEN, SUD éducation appellent les personnels à la grève le 8 avril – lien vers l’appel

Pour nos organisations, il y a urgence à

  • engager une revalorisation des salaires et la possibilité de contrats à temps complet pour permettre aux AESH de vivre dignement de leur travail :
  • abandonner les PIAL et la politique de mutualisation des moyens
  • créer un véritable statut de la Fonction Publique pour reconnaître le métier d’AESH
  • recruter massivement des AESH pour permettre aux élèves ayant des notifications d’être accompagnés à hauteur des besoins

Le sort réservé aux AESH est le symbole d’une politique de paupérisation qui touche l’ensemble des personnels depuis 10 ans.

Les syndicats CGT éduc’action, FNEC-FP-FO, FSU, SNALC, SNCL-FAEN, SUD éducation :

  • soutiennent tous les rassemblements dans les départements le 24 mars ;
  • appellent tous les personnels AESH à faire entendre leurs revendications à l’occasion d’une journée de grève nationale le jeudi 8 avril ;
  • appellent tous les personnels de l’Éducation nationale à se joindre à cette mobilisation, à participer à cette grève au côté des AESH pour faire valoir l’ensemble des revendications en défense des postes, des statuts, des salaires en direction des IA-DASEN, des rectorats et du ministère.

VOTE :
La grille n’est pas soumise au vote car le rectorat la reprendra au prochain CTA en fonction des remarques faites par les OS.

Informations diverses : stagiaires 2nd °, CAPPEI

Stagiaires 2021 dans le 2nd degré

L’académie annonce 295 stagiaires dans le 2nd degré pour la rentrée 2021 :

  • 195 à mi-temps classe
  • 50 à temps plein classe
  • 50 à ⅓ temps classe

La FSU et la CGT Educ’Action sont opposées à la réforme de la formation initiale qui va notamment envoyer des étudiant-es seul-es en responsabilité classe ( ⅓ ).

  • Pour le 16 : 46 stagiaires
    • 27 en collège : 23 à 50%, 3 à temps plein, 1 à ⅓
    • 4 en EREA/ lycée pro : 2 à 50%, 2 à temps plein
    • 14 en lycée , tou-tes à 50%
    • 1 en SEP : 1 à temps plein
  • Pour le 17 : 100 stagiaires
    • 53 en collège : 37 à 50%, 9 à temps plein, 7 à ⅓
    • 8 en lycée pro : 4 à 50%, 4 à temps plein
    • 37 en lycée : 29 à 50%,; 6 à temps plein, 2 à ⅓
    • 2 en SEP : 1 à 50%, 1 à temps plein
  • Pour le 79 : 58 stagiaires
    • 33 en collège : 25 à 50%, 3 à temps plein, 5 à ⅓
    • 5 en lycée pro : 2 à 50%, 3 à temps plein
    • 20 en lycée : 15 à 50%, 4 à temps plein, 1 à ⅓
  • Pour le 86 : 91 stagiaires
  • 43 en collège : 20 à 50%, 3 à temps plein, 20 à ⅓
  • 9 en lycée pro : 6 à 50%, 3 à temps plein
  • 39 en lycée : 17 à 50%, 8 à temps plein, 17 à ⅓

Le SG informe les membres du CTA qu’il faudra trouver davantage de supports stagiaires que ceux initialement prévus ( + 30 supports à trouver) comme il faudra sans doute prévoir davantage d’implantations de supports 6H pour les contractuels alternants dont le nombre n’est pas encore tout à fait stabilisé.

CAPPEI : départ en formation 2021/22 ( information à confirmer)

Le projet serait, comme l’année dernière, de 50 départs sur l’académie :

  • 45 pour le 1er degré
  • 5 pour le 2nd degré

Questions diverses

Contractuel-les

De quels moyens dispose l’académie pour les remplacements en AED et contractuels pour faire face aux absences pendant la pandémie?

Depuis la 2nd semaine suivant les vacances de février, l’académie a eu accord de recruter :

  • 90 ETP AED
  • 48.5 contactuel-les 1er degré

CRPE 2021 :

Quel est le nombre de places pour l’académie de Poitiers et la répartition par département ?

150 places ont été annoncées pour l’académie :

  • 25 pour le 16
  • 50 pour le 17
  • 25 pour le 79
  • 50 pour le 86

Nous n’avons pas encore connaissance de la répartition par type de concours.

Forfait mobilité durable :

Quels sont les chiffres de la campagne 2020 ?

Le “forfait mobilité durable” permet aux collègues qui effectuent un déplacement entre la résidence habituelle de l’agent et le lieu de travail en vélo, vélo électrique ou en covoiturage, de toucher une somme de 200€ (lien vers l’article du SNUipp-FSU 86).. L’année 2020 était la première année de mise en œuvre avec des mesures transitoires et la circulaire était parue très tardivement ( décembre 2020).

1317 demandes de l’ensemble des personnels de l’académie, public ou privé, ont été effectuées.

AESH

Y aura-t-il des procédures de mobilité pour permettre aux AESH de changer de PIAL?

Aucune procédure n’existe à ce jour et il n’est rien prévu.

PROMOTION DE GRADE des personnels ATSS:

“Nous vous demandons d’avoir une procédure simplifiée et précise en accord le B.O. pour les promotions de grade s en cours pour les personnels administratifs, sociaux et infirmiers. Il est urgent de clarifier pour les personnels.”
La FSU pense que la procédure à Poitiers n’est pas en accord avec les lignes directrices de gestion ministérielles, qu’elle est “jusqu’au boutiste”
Le SG répondra au courrier de notre fédération mais s’étonne de cette question, la demande émanant de l’académie étant déjà formulée dans l’annexe reprise au BO.

 

Texte de la déclaration liminaire FSU/CGT Educ’Action

Madame la Rectrice,
Mesdames et Messieurs les membres de ce CTA
Permettez nous tout d’abord de déplorer une fois de plus les conditions qui nous réunissent aujourd’hui. Qu’il s’agisse du peu de temps qui nous sera ici accordé quand l’ordre du jour est particulièrement chargé, qu’il s’agisse des modalités en distanciel de nos échanges, tout tend inéluctablement à affadir, si ce n’est réduire, le dialogue social. D’ailleurs, nous ne parvenons toujours pas à comprendre une mesure qui interdit la réunion de plus de 6 adultes quand l’enseignement se poursuit devant des classes à plus de 35. On touche ici à l’absurde et l’absurde est maltraitant à qui veut mener ses missions avec sens et engagement.
Vous convoquez Madame la Rectrice de nombreux groupes de travail comme ceux auxquels nous avons participé concernant la feuille de route de la politique RH dans notre académie. Mais outre que les sujets sur lesquels nous sommes appelés à discuter sont à mille lieux de la réalité de nos établissements, outre que le cadre de ces discussions est lié au sabordage des instances paritaires, vous poursuivez, Madame la Rectrice, la même politique d’austérité, politique aveugle et sourde aux besoins criants du terrain, aux besoins de nos élèves, emboitant le pas d’une politique ministérielle que nous condamnons fermement. Nos organisations FSU et CGT Éduc’Action, demandent au gouvernement les moyens humains nécessaires pour affronter la situation épidémique jusqu’à cette fin d’année scolaire, des moyens budgétaires conséquents pour en dépasser les conséquences durant l’année scolaire prochaine.
Le budget 2021 n’est pas à la hauteur des défis renforcés par ce contexte. En effet, les collèges, les lycées généraux et professionnels subissent des suppressions de postes d’enseignants et la pression des heures supplémentaires devient intenable. Pour les écoles, les décisions prises en ce moment dans les départements montrent que les moyens attribués ne permettent pas de répondre efficacement aux besoins et entraînent des fermetures incomprises de classes et la disparition des PDMQDC. Ces décisions dégradent le système éducatif et entament sa capacité à apporter des réponses à la hauteur des besoins de nos élèves.
Observons plus précisément encore quelques-uns des sujets qui nous réunissent : en matière d’emplois non enseignants, vous proposez de gérer la pénurie, pas davantage, quand vous redéployez postes de personnels de laboratoire, postes d’infirmièr.e.s, postes d’AED. Et pourtant, dans cette crise les AED manquent pour assurer le quotidien de tous les établissements. Bien sûr nous ne saurions nous satisfaire d’une situation de profondes inégalités territoriales. Mais nous ne saurions accompagner une politique dont la seule ambition consiste à « habiller Pierre en déshabillant Paul ». Vous proposez des réorganisations, comme celle qui cette année encore revient sur les emplois de documentalistes des LP et LGT de Marguerite de Valois. Or ces réorganisations fleurent bon la fusion et son lot de suppressions à venir. S’agissant des personnels administratifs et techniques, vous proposez même Madame la Rectrice plus de suppressions que la demande ministérielle. Comme la crise l’a de nouveau montré, notre système est « sous administré » et nous avons au contraire besoin de créations de postes. La crise a également montré que les moyens doivent être renforcés pour les personnels de santé, sociaux, de vie scolaire, Psy-EN, RASED, AESH afin de répondre aux besoins d’accompagnement global des élèves dans la crise et après. Nos organisations espèrent enfin être entendues et demandent qu’un rectificatif budgétaire vienne donner les moyens de préparer une année scolaire à la hauteur de ce que seront les besoins des élèves.
En ce qui concerne les emplois enseignants, la saignée se poursuit. Le budget que vous déployez ici Madame la Rectrice, organise la suppression de nombreux postes, orchestre encore des mesures de cartes scolaires, entame la formation des élèves, porte un ultime coup à la voie technologique si on en juge au nombre d’options technologiques qui sont supprimées dans les établissements pour faire face à l’indigence des enveloppes de moyens octroyées, si on en juge à la purge que connaissent les lycées à dominante technologique. La part des HSA dans les budgets multiplie dramatiquement les compléments de service et ne manquera pas d’épuiser définitivement les équipes, à l’heure où vous parlez de bien-être au travail. Les entrants dans l’académie subiront un fort désenchantement devant le peu de postes offerts au mouvement intra académique. La situation des TZR et de nos contractuels s’aggravera encore quand ils subiront, au moment de leur affectation, la concurrence des berceaux de contractuels alternants qui, eux-mêmes à peine franchi le pas de notre institution, seront malmenés, au vu des conditions de formation que vous leur prévoyez. Cercle infernal d’absurdité encore… Et comme si cela ne suffisait pas, vous faites le choix de multiplier encore les postes spécifiques ! Des pans disciplinaires entiers sont sinistrés par la réforme du lycée : on pense ici aux sciences physiques, aux SII, aux mathématiques. Et pourtant quand un poste apparait, vous faites le choix de le « profiler ». Pensez-vous que par là une émulation, un enthousiasme naitra chez les collègues de mathématiques par exemple ? Ils verront ce poste comme un ultime affront plutôt. A contrario les besoins en économie gestion sont tels que l’on peut être sûr de ne pas trouver candidat pour assurer ces heures d’enseignements. Absurde encore…
Vous n’avez donc pas su vous, nous donner, Madame la Rectrice, les moyens des fins qui sont les vôtres. Ces finalités, nous ne les partageons pas plus que les choix budgétaires que vous faites ici. Qu’il s’agisse de la réforme de la formation initiale et des concours, de la réforme du lycée, du baccalauréat, de la voie professionnelle, de la politique d’inclusion, tous y perdent, élèves comme agents de l’Education nationale, si mal récompensés de leur engagement. De revalorisation, on ne parle plus, et pour l’équipement numérique des personnels-et encore pas de tous- équipement si urgent au vu du travail en distanciel auquel nous sommes encore tenus, ce ne sont que quelques dizaines d’euros soumis à l’impôt qui viennent de nous être versés. Pendant ce temps, le ministre Blanquer, en véritable Harpagon, reverse des milliers d’euros d’un budget qu’il n’a pas daigné distribuer. La réforme du lycée aujourd’hui déployée sur l’ensemble du cycle a encore aggravé les inégalités genrées et sociales sans permettre la liberté des parcours qu’elle promettait. Il suffit d’observer l’agonie des options facultatives, des LVC par exemple. Une nouvelle spécialité en rapport avec les activités sportives s’ouvre ; vous faîtes le choix de n’en implanter que 2 pour tout le territoire de l’académie. Comment d’ailleurs les équipes pourraient majoritairement se porter volontaires ici quand l’ouverture se fait à moyens constants, quand les textes qui encadrent cette nouvelle spécialité ont tant tardé à paraître ? Cette impréparation est partout la même et ce n’est pas la petite heure prévue à l’agenda de la commission de suivi de la réforme du lycée prochainement qui permettra de lever les multiples interrogations qui se posent autour du bac par exemple.

Voici un an déjà que les personnels exercent avec courage et engagement leurs missions, dans un contexte particulièrement difficile. Ils ont en plus à supporter les contradictions incessantes du Ministre, son mépris, son entêtement idéologique, sa surdité. Cela n’a que trop duré. Dans quelques mois seulement, il nous faudra reprendre une année de formation auprès d’élèves profondément affectés psychologiquement, scolairement, par ces longs mois de pandémie et les réorganisations pédagogiques qu’il a fallu penser. A la même époque l’an dernier, nous avions alerté sur l’urgence à investir davantage pour l’avenir de nos élèves. Nos appels sont restés lettre morte. En septembre, la situation aura empiré et nous serons moins encore, plus fragilisés encore pour y faire face. Le défi sera impossible à relever, sauf à entendre enfin et urgemment les propositions qui sont les nôtres.