Présent : Renaud Lagrave vice président de région, 2 conseillers régionaux et les organisations syndicales
Le respect des protocoles sanitaires dicte les conditions de réalisation du transport des élèves. Les conducteurs de bus ont exprimé leurs difficultés à assurer le nettoyage et désinfection plusieurs fois par jour.
Avec le retour des élèves dans les collèges, les services assurés par la région ont pu être réalisés à 95 % voir un peu plus. La circulation de toutes les lignes est espérée au plus vite.
À la marge, certains services assurés par les communes ou CDC n’ont pas été assurés et ont pu impacter le transport de collégiens. Compte tenu du peu d’élèves transportés, aucune situation de sureffectif n’a été constatée.
La région redoute une montée en charge de l’accueil dans les établissements notamment à partir du 2 juin. La limite sera aussi vite atteinte dans les capacités d’accueil des collèges et si une alternance s’organise dans les établissements, le transport sera possible.
Pour les TER, l’affluence des voyageurs permet de réguler le trafic avec une place disponible sur deux. Si les lycéens devaient reprendre les cours le 2 juin, il y aura un temps d’adaptation pour le trafic ferroviaire au moins une semaine avant d’offrir un service plus complet. En clair, le transport sera insuffisant le 2 juin. Que ce soit pour les autocars ou TER, il n’y aura pas de moyens matériels supplémentaires et donc une offre de transport limitée à 50 % puisque le protocole sanitaire prévoit une place accessibles sur deux.
Le reste de la réunion a essentiellement porté sur les capacité de transport dans les TER, travaux en cours et le frêt.
A noter, certains TER n’assurerons pas toutes les gares afin de limiter l’afflux de voyageur dans les trains.
Si le nombre des TGV revient à la normal à partir du 25 juin, les correspondances TER laisseront du monde sur les quais ou bien le protocole sanitaire ne pourra être respecté, surtout la distanciation physique.