Les infirmières scolaires du SNICS veulentdes garanties sur le maintien de leurs missions premières.
Près d’un tiers des infirmières du SNICS FSU de l’Indre et Loire, ont manifesté à Paris avec 700 de leurs collègues de toute la France le 9 janvier 2014.
A la veille de l’ouverture des négociations sur les métiers de la santé à l’Education Nationale, la profession souhaitait redire son attachement à une orientation de la Santé à l’Ecole, et obtenir des garanties sur le maintien de leurs missions premières d’accueil, d’écoute, de soins au sein même des EPLE.. L’infirmière de l’Education Nationale permet d’abord de remettre les élèves en cours, dans les conditions les plus favorables aux apprentissages.
Elle favorise par ses conseils, l’apaisement de tensions qui peuvent échapper à la compréhension de l’équipe éducative et pédagogique. Par son implication au quotidien dans l’établissement, elle contribue à la mise en place de projets collectifs d’éducation à la santé, en phase avec les attentes des élèves.
Une audience chez Marc-Pierre Mancel, conseiller santé auprès de M. Peillon à l’issue de la manifestation a été plutôt positive.
MAIS, à ce jour, contrairement aux promesses, le ministère se dirige vers la création d’une mission interministérielle santé sociale (MISSE) chargée de définir les objectifs de santé, et d’en évaluer la politique, entrainant de fait, une externalisation de la santé à l’école.
Le SNICS FSU fait des propositions relatives aux missions des personnels infirmiers de l’Education Nationale, et lance une mobilisation générale auprès des collègues sous forme de demande d’audience, et courrier adressé aux élus (députés et sénateurs).
Dans le même temps, fidèle à sa démarche unitaire, il s’est adressé au SNIES UNSA Education pour s’opposer fermement à la MISSE.