–construire un statut digne, reconnaissant le travail des AESH ainsi que la mise en place d‘une organisation permettant une inclusion profitable à tous les enfants à l’opposé de ce qui se pratique aujourd’hui par exemple par le biais des PIALs.
-faire le bilan sur l’ensemble des réformes Blanquer et du modèle élitiste qu’elles imposent et le dispositif Parcours-sup. Mettre en place les conditions pour redonner la possibilité à tou.tes les bachelier.es d’accéder à l’enseignement supérieur public de qualité quels que soient leurs moyens.
–s’interroger et évaluer les lois de décentralisation et le rôle des collectivités territoriales. Plus particulièrement en cette période cruciale, celles-ci peinent à assurer l’investissement et le fonctionnement des établissements scolaires qui subissent de plein fouet les augmentations de prix (fluides, électricité, nourriture) sans perspectives de rénovation des bâtiments. Plus que jamais l’égalité sur et entre les territoires n’est pas assurée alors même que l’éducation est un des piliers essentiels de notre nation comme se plait à le répéter le Président. Il est urgent d’évaluer les moyens à mettre en œuvre pour adapter nos établissements aux défis climatiques. En attendant, quelles seront les instructions budgétaires données à nos gestionnaires soumis à l’autorité hiérarchique des colléctivités, que nous continuons à contester ? Les crédits pédagogiques alloués par les collectivités seront-ils maintenus ou utilisés pour régler les factures énergétiques ?
–permettre enfin une vraie mixité sociale dans les établissements publics notamment en bridant l’inquiétant développement des structures privées favorisant de plus en plus l’entre soit pour les classes sociales favorisées, assurer l’égalité femme–homme, promouvoir la solidarité, la lutte contre les haines et des violences notamment sexistes et sexuelles dans nos métiers et chez nos élèves …
Quand tous ces objectifs auront été remplis, peut être les enseignants auront-ils le temps de réfléchir à la façon d’articuler au mieux le lien entre Education et économie. Pour la FSU de Nouvelle-Aquitaine il est surtout urgent de mettre cette dernière au service de la transition écologique et sociale.
Nous avons enfin, bien sûr rassuré Madame Bourhis sur notre indéfectible résolution à défendre les services publics et à combattre toutes les réformes qui tendraient à détruire nos statuts, à dévaloriser nos métiers et au final à limiter la possibilité de nos élèves à se construire un avenir tant individuel que collectif.